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Interview Jean-Luc MORAUX, Conseiller Général et Relayeur

Découvrez l’interview de Jean-Luc MORAUX, Conseiller Général de l’Aisne et désormais Relayeur … interviewé par Jean-Marc AUGUET.

 

Découvrez, ci-dessous, la version texte de l’interview :

 

Jean-Marc AUGUET : Bonjour Monsieur Moraux.

Jean-Luc MORAUX : Bonjour Monsieur.

J-M A : Vous êtes le conseiller général de l’Aisne.

J-L M : Tout à fait.

J-M A : J’aurai voulu savoir ce qui vous a incité à devenir Relayeur, mais aussi ami du Relais et comment vous pouvez nous aider ?

J-L M : Tout d’abord, je fais parti de la Commission sociale au Conseil Général de l’Aisne. Même auparavant, j’ai toujours été très intéressé par le social et par l’insertion. Aujourd’hui, compte tenu des problèmes économiques, sociaux qui s’aggravent. Il me semble qu’une entreprise comme la votre à tout à fait sa place, afin que « les gens remettent leurs pieds à l’étrier » pour pouvoir être de retour dans la vie active. Je sais que le Relais, d’après ce que j’ai pu voir et entendre, c’est vraiment une entreprise modèle à ce niveau là. C’est exemplaire puisque vous prenez des personnes éloignées de l’emploi, qui sont tout de même relativement proche puisque par la suite, ils sont reversés dans la vie active ou bien il reste chez vous. C’est tout à fait le contraire de l’assistanat. En effet, c’est cela qui me semble très intéressant et qu’on ne soit pas dans l’assistanat mais au contraire donner une chance à des gens qui ont envie de faire un effort pour s’insérer dans la société.

J-M A : Donc vous êtes favorable à la démarche d’insertion. Alors est-ce que nous pouvons compter sur vous pour nous appuyer auprès des pouvoirs publics dans la mesure où l’Etat se désengage de plus en plus en matière d’insertion et veut de moins en moins créer de postes. Alors que nous, nous avons des postes à créer, on nous attribut de moins en moins de postes au niveau de l’Etat.

J-L M : Bon, je ne vais pas intervenir au niveau de l’Etat parce que je n’en ai pas les compétences. Au niveau du Conseil Général par contre, évidemment je vous soutiendrai dans toutes vos démarches et je vous signale que cette année, je pense que l’enveloppe qui va être réservée à l’insertion va être augmenté. Bien évidemment, pas autant qu’on le souhaiterait mais va tout de même être augmenté. Il n’y a pas de soucis pour que je vous soutienne, je ne serai qu’Elu jusque fin mars parce que j’ai accepté de ne plus être titulaire mais simplement suppléant. Ceci n’empêchera pas mes démarches auprès du Conseil Général de l’Aisne, bien au contraire, étant persuadé que vous jouez un rôle extrêmement important pour l’insertion des gens. Lorsque j’ai visité l’autre jour, j’ai vu à certains postes, des gens avec le sourire, c’est-à-dire des gens qui avaient retrouvé goût à la vie et cela me semble excessivement important. Un goût à la vie pour eux mais aussi pour leurs enfants, pour leur famille. Personnellement, je trouve ça exemplaire, je tiens à vous le dire et vous féliciter.

J-M A : On peut aussi compte sur vous pour nous envoyer des gens, des gens en insertion, des scolaires. Notre but c’est de communiquer et de faire comprendre ce qu’est le Relais, de montrer aux gens qu’il existe toujours des solutions pour s’en sortir quand ça semble complément perdu. Parfois, il y a la dernière chance, la dernière chance ça peut être le Relais.

J-L M : Oui, tout à fait, c’est ce que je vous disais. Ça permet à des gens et qui sont parfois au fond du trou de s’apercevoir qu’il existe encore des structures d’insertion et qui leurs permettent de repartir dans la vie. Alors oui, vous pouvez compter sur moi pour envoyer du monde. Je dois vous dire quand même qu’avant que je visite cette structure, je ne connaissais pas exactement le fonctionnement. Ça m’a appris beaucoup de choses et je pense que l’aspect communication est très important déjà pour expliquer ce qu’est une SCOP. Beaucoup de gens ne savent pas ce que c’est une SCOP avec l’intéressement des travailleurs, avec le fait que la direction soit nommée par l’ensemble du personnel. Cela me parait aussi d’être quelque chose de très positif.

J-M A : Je vous remercie beaucoup Monsieur Moraux, je vous remercie pour votre témoignage.

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