Devenez Ambassadeur du Relais Soissons, devenez Relayeur !
Pourquoi et Comment ? Cliquez ICI !

Le Relais à AULNAY SOUS BOIS : interviews

Découvrez les interviews, par ordre d’apparition, de M. Rémi MOZER, Conseiller Municipal à l’environnement – développement durable – embellissement de la ville et propreté, de M. Olivier GABELICA, Responsable du Service Propreté Urbaine et de Mme Caroline CICHONSKI, Responsable du programme local de prévention des déchets. Ils sont aux côtés de Jean Marc AUGUET, chargé de développement du Relais Soissons.

Ci-dessous, la version texte de la vidéo :

Jean-Marc AUGUET : bonjour Messieurs Dame. Vous avez choisi de remettre des conteneurs sur la ville d’Aulnay avec laquelle on travaillait déjà auparavant. J’aurais aimé avoir le point de vue de M. MOZER en tant qu’élu, savoir ce qui vous a décidé à en remettre et de M. GABELICA et de Mme CICHONSKI qui eux sont les techniciens qui eux ont préconisé certaines mesures. Pourquoi les ont-ils préconisés ? Si vous voulez bien commencer M. MOZER

M. MOZER : nous avons aujourd’hui le plaisir de recevoir 16 bornes qui vont s’ajouter aux 28 déjà présentes sur l’espace public. On a décidé d’en ajouter 16 pour une meilleure répartition territoriale. On a constaté qu’il y avait certains espaces d’Aulnay sur la voie public qui ne disposaient pas de bornes Relais dans un certain périmètre donc on a fait ce choix. Je rappelle que c’est pour un meilleur traitement du textile et de la valorisation. Cela nous intéresse de développer ce dispositif.

Jean-Marc AUGUET : M. GABELICA, vous avez quelque chose à ajouter sur les motivations qui vous ont amené à travailler là-dessus ?

M. GABELICA : Oui, notamment dans notre programme de prévention des déchets qui est obligatoire maintenant. C’est Mme CICHONSKI qui gère ces actions. On a souhaitait développé cette action et les élus nous ont fait confiance. C’est complètement vertueux puisqu’on va pouvoir contourner une quantité non négligeable de déchets. Auparavant, souvent les gens jetaient leurs textiles dans la poubelle. On s’aperçoit en analysant le contenu des poubelles qu’il y a malheureusement beaucoup trop de textiles dans les poubelles et souvent des textiles en bon état. Cela va permettre d’une part à réduire la quantité de déchets et de recycler une grande partie des textiles dans un processus relativement vertueux puisqu’on fait de l’insertion professionnelle. On est gagnant sur plusieurs tableaux : le contribuable, la ville, l’humain d’une manière générale. Et cela ne peut marcher que si l’on met sur le territoire un nombre important de conteneurs. On s’est aperçu que plus on mettait de conteneurs, plus on récupérer de textiles, plus on déviait de déchets potentiels du circuit. Et grâce au travail de terrain de Mme CICHONSKI qui a fait une analyse très fine des implantations de conteneurs puisqu’il ne faut pas les mettre n’importe où, il y a un certain nombre de contraintes que tu peux peut-être nous expliquer.

Mme CICHONSKI : notre première contrainte c’était effectivement d’essayer d’avoir une répartition équitable sur le territoire et, comme l’a dit M. MOZER, on avait des associations de bornes dans certains quartiers de la ville et d’autres endroits sur un très large périmètre où il n’y en avait pas du tout. On a parcouru la ville de long en large, moi et différents agents pour voir où il fallait implanter ces nouvelles bornes en gardant à l’idée qu’il faut un passage d’1 mètre sur la route pour laisser la place aux habitants de circuler.

M. GABELICA : ce qu’on peut rajouter c’est que tout ce dispositif qui est mis en place va permettre de générer de l’emploi, derrière il y a des gens qui travaillent, qui participent au tri. C’est intéressant d’aller visiter le centre de tri, on voit que les gens sont motivés, qu’ils sont heureux de travailler, ça leur remet le pied à l’étriller et tout ces vêtements derrière sont soit recyclés soit revendus donc il y a toute une économie derrière je dirais vertueuse, qui est mise en place, et au final il y a très peu de textiles qui ne sont pas recyclables, pas réutilisables et qui terminent dans les déchets. L’année dernière, on a collecté plus de 85 tonnes. On espère, comme disait M. MOZER, dépasser les 100 tonnes largement cette année.

Jean-Marc AUGUET : on parlait d’emploi, il faut préciser quelque chose. Il y avait deux conteneurs qui avaient été mis par anticipation, il y en a un qui a été mis avant-hier et cela va faire 18 conteneurs supplémentaires et cela fait 1,8 emplois en plus en équivalent temps plein, cela ne parait pas beaucoup mais pour qui trouve de l’emploi c’est important, là en gros c’est deux personnes qui vont travailler. Je voulais dire aussi que je suis très content de travailler avec la ville d’Aulnay qui a une démarche assez originale dans la mesure où il y a des gens qui ne sont pas là aujourd’hui mais qui ont participé à des actions de communication, je pense à M. DIAOUI notamment qui a fait de la communication dans les écoles avec un petit conteneur où il montre aux élèves ce qu’on peut faire avec des textiles. Cela n’est pas à négliger non plus. Je pense aussi à Mme LIECHTY qui a initié le projet au départ.

M. GABELICA : qui est la directrice de l’environnement.

Jean-Marc AUGUET : la directrice de l’environnement et qui est à fond derrière nous toujours actuellement. Je tenais à le dire car toutes les mairies ne font pas cet effort de communication et cela est important aussi.

M. GABELICA : si je peux rajouter un détail technique qui est très important : il y avait un frein qu’on a réussi à lever, un frein à la mise en place de ces conteneurs, à leur sécurisation : il y avait beaucoup de pillages de conteneurs par le passé et ce problème est globalement résolu parce que les nouveaux conteneurs sont beaucoup plus solides, beaucoup plus résistants avec des dispositifs anti-intrusion, cela permet d’éviter le pillage. On a aussi un service de collecte au Relais qui est très efficace puisqu’ils interviennent très fréquemment sur la ville et c’est vidé, ramassé régulièrement, il y a très peu de dépôt autour des conteneurs, très peu de débordements aussi donc cela ne nuit pas à la qualité du cadre de vie.

Jean-Marc AUGUET : et je peux vous dire qu’au niveau des pillages, de tagage ou pour au moins y remédier très rapidement, nous sommes en train de mettre un nouveau système : on a un système de relayeur. Ce sont des gens qui savent un peu ce que l’on fait et qui habitent dans la ville et qui acceptent de nous donner leurs coordonnées. Ils vont nous prévenir dès qu’il y a un conteneur où il y a une anomalie. Il nous prévienne tout de suite, cela nous permet d’être opérationnels beaucoup plus vite parce que s’il ya un chauffeur qui est dans le coin et qu’on nous dit « tiens il y a un conteneur qui a été pillé ou il a été tagué », on peut tout de suite remédier au problème. C’est une efficacité qui est accrue par contre cela s’appuie sur le volontariat de la part de certaines personnes qui approuvent ce que l’on fait notamment en matière d’insertion.

M. GABELICA : M. MOZER ne me contredira pas : c’est qu’on a été impressionné par le professionnalisme des collaborateurs du Relais, par votre rigueur, par votre organisation, par votre implication au niveau environnemental.

M. MOZER : on a eu envie de continuer l’expérience, cela ne s’arrêtera pas là.

Jean-Marc AUGUET : je vous remercie beaucoup.

M. GABELICA : d’autant plus que c’est gratuit pour le contribuable.

 

Le Relais Soissons : nous avons raison de croire en l'homme

Avec Le Relais Soissons, vous soutenez l’action d’une entreprise pas comme les autres, qui est mobilisée depuis 30 ans dans la lutte contre l’exclusion et qui crée, grâce à vos dons, un nouvel emploi chaque semaine.

One Comment

  1. Muskan wagle dit :

    Aha c’est notre bon professeur monsieur Mozer que je vois ?? J’vous souhaite une trés bonne continuation M.Mozer et de la réussite pour vos projets.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *